Essai sur le roman érotique espagnol Coll. Interférences

Après presque quarante ans de dictature franquiste, l’histoire du genre érotique est intimement liée à la transition démocratique et à la libération sexuelle qui lui est associée. Ce genre a en effet connu une explosion dès la fin des années 1970 dont témoignent la collection « La sonrisa vertical » de la maison Tusquets et son prix éponyme. Bien que l’on puisse penser qu’il ait perdu tout pouvoir subversif, le roman érotique espagnol connaît au moins depuis une dizaine d’années une forme insolente.

Amélie Florenchie est hispaniste, elle enseigne la littérature espagnole à l’université Bordeaux-Montaigne. Elle est également chercheuse à Ameriber, ses travaux portant essentiellement sur le roman contemporain, notamment d’autorité féminine, dans une perspective proche des études féministes et de genre. Avec cet essai, elle clôt un cycle de plusieurs années de recherche, dans l’espoir de faire découvrir au public francophone cette immense terre de littératures qu’est l’Espagne.